Le papa de Chloé (treize ans) et de Jérôme (huit ans) s'est pendu, il y a quinze jours, au premier étage de la maison familiale. Aucun indice ne présageait ce geste extrême. Certes, depuis quelques mois, il était anormalement fatigué et confiait à sa femme qu'il lui fallait des heures pour faire le travail qu'avant, il effectuait en une heure. Il n'avait plus la forme mais, tant par orgueil que pour ne pas inquiéter sa famille, il ne voulait pas entendre parler du mot « dépression ». Il s'est suicidé brutalement, avec un court message écrit : « Je n'en peux plus, pardonnez-moi ».
Je vous propose deux articles sur ce thème des problématiques mentales majeures chez les adultes (suicide, psychoses, alcoolisme, etc.)
I. le premier s'intitule :
Maladie mentale grave d'un parent .
Il a été publié dans la revue Perspectives psychiatriques, 2008, 47-3, 272-277. Il aborde la question de la gestion de la maladie mentale d'un parent par les enfants de la famille.
II. Le second concerne des interventions de crise autour d’un suicide dans une école
Un instituteur, très populaire auprès d'enfants de 3 à 12 ans, se suicide de façon totalement imprévue. L'école me demande d'intervenir auprès des enfants. Le texte s'appelle :
Un suicide et des interventions de crise
III. Je vous invite aussi à relire le dossier thématique:
Deuil vécu par l'enfant et l'adolescent
J'y développe le thème du deuil difficile vécu par les mineurs après la mort d'un proche, mort pas spécifiquement due ici à une maladie mentale.