8.3.2015.
2015-1 Les ventes d'anxiolytiques en hausse depuis vendredi
Le Figaro 14/01/2015
Ces réactions sont aussi un beau message délivré à nos enfants, témoigne le pédopsychiatre belge Jean-Yves Hayez, professeur émérite à ...
Les ventes d'anxiolytiques en hausse après les attentats
Les Français ont acheté, entre vendredi et mardi dernier, 18,2 % de boîtes d'anxiolytiques ou somnifères de plus que d'habitude… Un chiffre calculé pour «Le Figaro» par la société Celtipharm, qui analyse en temps réel les ventes de 4800 pharmacies représentatives. «À Vincennes et dans certains quartiers de Paris, on est même probablement bien au-delà», précise Hélène Romano, docteur en psychopathologie au CHU Henri-Mondor (Créteil) et spécialisée dans le suivi de victimes.
«Nous n'avions encore jamais observé ce type de phénomène», explique le Dr Patrick Guérin, PDG de Celtipharm. Seule exception à sa connaissance, la catastrophe de Fukushima en mars 2011 avec «une très forte augmentation des ventes d'iode», utilisée en prévention en cas de rejets radioactifs.
Béquilles chimiques
Les Français, qui se sont levés en masse après les attentats, sont-ils à ce point affectés qu'ils ont besoin de béquilles chimiques pour passer le cap?
«Les réactions d'anxiété sont inévitables et plutôt adaptées dans ces situations», tempère Hélène Romano. Auteur de «L'Urgence médico-psychologique» et «L'Enfant face au trauma» (Dunod), elle travaille auprès de la cellule d'urgences psychiatriques du Val-de-Marne. «Lorsqu'un être humain fait face à quelque chose de violent, il se sent déstabilisé, et il lui faut du temps pour retrouver ses marques.»
C'est d'autant plus vrai en région parisienne, ajoute-t-elle, où les gens sont «particulièrement stressés. Beaucoup ont des difficultés familiales, professionnelles, etc. Ces attentats sont alors comme une brûlure qui réactive leur souffrance. La confrontation à la mort nous blesse psychiquement, et lorsque nos défenses psychiques ne sont plus efficaces, nous sommes à nu et tout le passif remonte».
«On lève nos crayons»
Pas question pour autant de «systématiquement psychiatriser» cette anxiété, prévient-elle. «Dire aux gens qu'ils ne doivent pas avoir peur ni pleurer, leur donner des médicaments sans amorcer de dialogue, revient à leur dire que leur réaction est inadaptée et qu'ils ont un trouble psychologique qu'il conviendrait de traiter.»
Les rassemblements qui ont éclairé la France depuis mercredi semblent avoir été un formidable outil thérapeutique. «Indignés, mais heureux d'être indignés», résumait lundi dans nos colonnes le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, «on est côte à côte et on lève nos crayons, on maîtrise notre force, nos émotions, on revalorise l'image que l'on avait de nous».
Ces réactions sont aussi un beau message délivré à nos enfants, témoigne le pédopsychiatre belge Jean-Yves Hayez, professeur émérite à l'Université catholique de Louvain, qui a notamment travaillé sur l'émotion suscitée par l'affaire Dutroux, en août 1996. «Voir l'émotion des parents aurait pu être traumatogène. Mais les enfants ont surtout vu l'émotion liée à la réparation: les adultes se sont superbement relevés, dans la force et la dignité, sans l'excitation de la colère ou de la vengeance! Cela fait beaucoup de bien aux enfants.»
Répondre aux attentes
En revanche, certains mots peuvent être dévastateurs. «C'est la guerre», disent parfois les grands. Et les petits entendent cette phrase au premier degré. «C'est comme lorsque vous jetez une pierre dans l'eau, résume le pédopsychiatre. Il y a le premier choc, mais toutes les vagues qui suivent peuvent elles aussi être traumatisantes.» Il faut alors «dialoguer avec l'enfant. Pas uniquement en lui parlant de valeurs, mais en le rencontrant dans son intime: lui demander ce qu'il en pense, ce qui lui fait peur, quelles idées il a pour se défendre, sans d'emblée lui apporter nos réponses d'adulte. C'est alors que l'enfant se sentira fort».
Attention également, averti Hélène Romano, au retour de bâton. «Cette force vitale qui s'est manifestée dimanche, il ne faut pas la gâcher. Les gens ont marché pour témoigner de choses très différentes et, s'ils n'obtiennent pas de réponses, cela va majorer leur sentiment d'impuissance et de trahison.» Or, note-t-elle, «jusqu'ici, on a surtout entendu nos décideurs insister sur la répression. C'est important, mais que fait-on du vivre ensemble? Comment apprendre à supporter l'étrangeté de l'autre?».
Hélène Romano s'inquiète donc déjà d'«une augmentation des passages à l'acte violents» d'ici à quelques mois. «Quelqu'un qui se sent trahi risque d'agir sa déception. Contre lui-même ou au sein de sa famille, envers des étrangers ou des policiers, des soignants, dans les écoles…» Un brin fataliste, la spécialiste «espère [se] tromper». Mais sans vraiment y croire.
2015-2 RTBF Forum de midi/03/2015 : la hausse du nombre d'enfants scolarisés à domicile.
Jacques VANDERMEST, Directeur du contrôle de l'obligation scolaire à la FWB ; Jean-Yves HAYEZ, Pédopsychiatre, docteur en psychologie, professeur émérite à l'UCL ; Gérard LEGRAND, Inspecteur chargé de la coordination au service général de l'inspection
l'enregistrement audio se trouve sur le site dans le menu documents vidéo§audio
2015-3 ertbf le journal 19h30 la fessée
l'enregistrement audio n'est plus accessible
2015-4 Mon ado, le porno ... et moi
Marie France juin 15 pages 86-89 Ingrid Valenzueta
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L'adresse du PdF avec le texte se trouve dans l'article La confrontation des enfants et des adolescents à la pornographie.
2015-5 Outreau : ma réponse de "pseudo-sachant" aux vrais "méprisants"
Le Huffington Post Publication
JUSTICE - Dans sa chronique judiciaire du Figaro du 19 mai 2015 consacrée au procès de Rennes, suite du procès de "Saint-Omer-Outreau", Stéphane Durand-Souffland évoque les "pseudo-sachants" cités par les avocats des parties civiles. Je me considère comme faisant partie de ces pseudo-sachants et souhaite répondre à ce terme méprisant.
Au cours du procès de Saint-Omer, la défense a fait intervenir un "sachant", le Dr Paul Bensussan qui n'est pas pédopsychiatre. Il a évoqué les problèmes de fiabilité concernant les déclarations des enfants qui affirment avoir subi des abus sexuels. Au CHU de Saint-Etienne, j'ai dirigé pendant 35 ans un service de pédopsychiatrie spécialisé dans la prise en charge des enfants négligés et/ou maltraités, appelés communément enfants carencés. Tous ont été suivis pendant plusieurs années en hospitalisation à temps complet et/ou en hôpital de jour chaque fois avec un temps d'entretien individuel quotidien, et en placement familial spécialisé. Du fait de ce mode de soin d'une intensité unique en francophonie, Québec inclus, les recherches de cette équipe ont acquis une réputation internationale. Par ailleurs, j'ai été professeur associé de psychopathologie de l'enfant à Lyon, membre de plusieurs commissions interministérielles concernant la protection de l'enfance, et sollicité par le Sénat et l'Assemblée nationale du Brésil pour la mise en place du dispositif de protection de l'enfance brésilien.
J'ai repris les dossiers de tous les enfants "carencés" pris en charge dans notre service entre l'âge de 2 et 12 ans. Parmi ceux qui ont fait part d'agressions sexuelles subies, aucun enfant n'a déclaré d'emblée avoir subi de tels actes, tous n'ont pu en parler spontanément qu'après avoir établi un lien de confiance avec une éducatrice. Dans 85% des cas, les détails donnés étaient tels que les agresseurs ont reconnu les faits. Les quinze situations correspondaient aux critères de fiabilité de l'outil international SVA et aux autres critères, mais n'ont pas été retenues judiciairement du fait de l'effet Outreau que j'évoquerai plus loin. Aucune situation ne pouvait être qualifiée de fausses allégations ou de souvenir induit. Et pendant mes 35 ans d'exercice, je n'ai rencontré que cinq situations de fausses allégations, en consultation ou en expertise, qui sont apparues dans un fort conflit de garde entre des parents, ce qui n'était pas le cas des enfants carencés d'Outreau.
Afin de comparer ces résultats avec ceux d'autres professionnels, j'ai sollicité le Pr Jean-Yves Hayez, chef de service en pédopsychiatrie à Bruxelles, considéré comme un des praticiens ayant le plus d'expérience dans le domaine des abus sexuels et auteur de plusieurs ouvrages de référence sur ce sujet. Le Pr Hayez a reçu 300 situations de mineurs ayant déclaré avoir été l'objet d'agressions sexuelles, dont 100 adolescents. Il n'a constaté que quatre situations de fausses allégations, dont deux lors d'un fort conflit parental. Dans les deux autres, qui concernaient des adolescentes carencées affectivement exprimant ainsi leur besoin d'amour "dépité" à l'égard d'un adulte, les déclarations étaient très floues et ne correspondaient à aucun des critères du SVA, aussi n'ont-elles posé aucun problème diagnostique.
On constate donc que les fausses allégations n'ont lieu que dans
2015-6 KidZania, un parc d'attractions éducatif ? "Non, un produit de consommation détestable"
lalibre.be 03/07/2014
SOCIÉTÉ
2015-7 Jean-Yves Hayez: "Les viols entre enfants sont rarissimes
Boussac, Toulx Sainte-Croix, Creuse
Texte inaccessible
2015-8 Des fusils et des pistolets dans la hotte
l'avenir.net
Cette peur ne repose sur aucun fondement, rassure le pédopsychiatre Jean-Yves Hayez. De tout temps, les enfants ont aimé jouer à la guerre.
Texte inaccessible
2015-9 " Harcèlement, peine de coeur : il faut s'exprimer "
l'avenir.net
Jean-Yves Hayez, psychiatre pour enfants et adolescents, docteur en psychologie et professeur émérite à la faculté de médecine de l’université catholique de Louvain tente de donner un éclairage sur la souffrance qu’éprouvent les adolescents.
- Hayez, en l’espace d’une semaine, trois jeunes ont tenté ou réussi à se suicider à Durbuy, Marche et Bouillon. Faut-il à craindre que ce cauchemar se poursuive?
On est dans une conjoncture sociale faite de préoccupations et de nuages noirs. De plus, pas mal d’enfants sont livrés à eux-mêmes et ont le sentiment d’être délaissés. Paradoxalement, ce phénomène d’abandon prend de l’ampleur à l’approche des fêtes. Les gens, jeunes et moins jeunes, se sentent plus seuls que jamais.
Pour Laura, nous sommes en présence de ces cas d’enfants qui ont clairement une intention suicidaire et qui vont jusqu’au bout. C’est rare.
Et puis, il y a ces enfants qui font une mise en scène de la mort, comme ce fut le cas mardi dans le bus à Marche. Ces ados ne veulent pas mourir, mais appellent au secours. Il ne faut pas rire de ces pseudos tentatives sinon, on accroît le risque que l’enfant délaissé passe pour de bon à l’acte.
On cite une éventuelle peine de cœur. Ces peines dont on parle avec le sourire quand on est adulte sont-elles prises assez au sérieux, selon vous?
Il ne faut pas rigoler pour une peine de cœur d’un jeune ado car pour lui ou elle, c’est très important; c’est un vrai chagrin. Je pense que l’on ne peut rien faire d’autre que d’écouter l’enfant; lui dire qu’il va repartir de l’avant; qu’il n’est pas délaissé. Surtout, il ne faut pas lui laisser l’impression qu’il n’intéresse personne et qu’on se moque de ce qui lui arrive.
Une étude fait état de ce que 10% des enfants ou ados sont victimes de harcèlement ou de cyberharcèlement.
Le harcèlement scolaire est la 4e ou la 5e cause de suicides recensée en Belgique.
Le profil de la victime? Un enfant jeune, gentil, qui manque de capacité de résistance à l’attaque, qui a peur de déranger ses parents ou de leur faire de la peine, qui a honte d’être impuissant. Tout cela peut le conduire au suicide.
Le drame de la petite Laura de Tohogne ne sera malheureusement pas le dernier.
Que faut-il faire?
Écouter l’enfant harcelé; communiquer avec lui et surtout ne pas arriver avec des solutions toutes faites; il doit y avoir un vrai dialogue.
2015-10 Harcèlement scolaire: comment faire face ?
lalibre.be 16/12
Nous avons posé ces questions à Jean-Yves Hayez, pédopsychiatre, docteur en psychologie et professeur émérite à l'UCL, et à Emmanuel de Becker ...
Début décembre, Laura, une adolescente de 12 ans originaire de Durbuy, met fin à ses jours. Dans la lettre laissée à ses parents, elle explique avoir été victime de harcèlement. Ce genre de cas tragique est malheureusement fréquent. Est-il possible de détecter le harcèlement chez le jeune? Comment peut-on l'aider? Faut-il punir les harceleurs? Nous avons posé ces questions à Jean-Yves Hayez, pédopsychiatre, docteur en psychologie et professeur émérite à l'UCL, et à Emmanuel de Becker, psychiatre infanto-juvénile à l'UCL.
Des signes pas toujours visibles
Les deux spécialistes s'accordent sur le fait que l'enfant montre parfois des signes de mal-être. Ce n'est cependant pas toujours le cas. "On peut les remarquer à condition d'être très attentif, explique le docteur Hayez. Un enfant qui a des problèmes montre quand même moins de joie de vivre, il n'a plus la spontanéité qu'il a d'habitude". Il ne s'agit pas non plus un signe spécifique au harcèlement. "Il peut aussi avoir un soucis à l'école, avoir reçu un mauvais point ou fait une bêtise, continue-t-il.
Le docteur de Becker parle aussi de symptômes psychosomatiques. "Cela peut être des douleurs abdominale, des maux de dos et de tête. Mais cela peut aussi être une parole qui montre que l'enfant est en difficulté de sociabilisation en disant 'je n'ai pas de copains', 'je ne veux plus aller à l'école, je veux rester à la maison' ".
Ces signes sont visibles, selon le docteur Hayez, plus d'une fois sur deux mais il arrive aussi que l'enfant ne laisse rien paraître, comme avec Laura, la jeune adolescente de Durbuy. Emmanuel de Becker confirme: "Cela peut arriver que quelqu'un porte une énorme souffrance et montre une forme de conformisme par rapport à ce qu'on attend de lui. Il y a des individus extrêmement subtils qui peuvent cacher ce qu'ils ressentent".
Le dialogue, premier pas vers les solutions
Pour Jean-Yves Hayez, il faut instaurer le dialogue dès le plus jeune âge. L'enfant pourra ainsi plus facilement évoquer ses problèmes vers l'adolescence. "Je crois qu'un jeune gagne à avoir l'habitude que, quand il communique quelque chose de difficile, on l'écoute sans le critiquer et on va chercher des solutions avec lui". Un bon dialogue familial permettrait donc à l'enfant de s'exprimer plus facilement. Toujours selon le pédopsychiatre, l'adulte ne devrait pas hésiter à expliquer à son enfant quand quelque chose le préoccupe. "Il ne faut pas tout raconter, mais dire 'quelque chose ne va pas'. L'adulte gagne en authenticité auprès de l'enfant".
Si le docteur de Becker considère le dialogue comme étant primordial, il met l'accent sur un autre aspect. "Ce principe, aussi bien pour cette problématique que pour d'autres, c'est de ne jamais culpabiliser. La culpabilisation est hautement dommageable et contre-productive". Il lui semble essentiel d'écouter l'enfant et de chercher une solution avec lui, sans culpabiliser le jeune. "Au lieu de dire 'pourquoi tu n'as pas d'amis' ou 'pourquoi tu ne veux pas aller à l'école', il faut plutôt dire qu'on perçoit une difficulté et qu'on va essayer, avec lui, de comprendre ce qui ne va pas. Il faut être vu comme une personne ressource, continue le psychiatre, et non comme une sorte de sage qui a réponse à tout. L'adulte se met à la disposition du jeune pour comprendre et pour qu'ils essayent ensemble de trouver une solution".
Emmanuel de Becker précise aussi qu'une présence silencieuse peut parfois aussi être bénéfique. Autre fait important : il faut éviter de dire à l'adolescent 'moi j'aurais fait comme ça'. "Cette phrase a souvent bonne intention mais il se dit 'moi, je n'y arrive pas, je suis nul' et va se sentir dans une situation d'échec et d'impuissance, ce qui va encore plus diminuer son estime de lui".
L'isolement, premier ennemi de la victime
Quand on demande aux deux psychiatres quel est le principal problème des victimes de harcèlement, leur réponse est unanime : l'isolement. "Ce qu'on n'arrête pas de dire dans les messages de prévention, et ce à quoi je crois aussi, nous explique le docteur Hayez, c'est que le jeune ne doit pas rester seul". Selon lui, on peut estimer qu'entre 8 et 10% des adolescents sont victimes de harcèlement. Il faut donc les encourager à trouver une personne de confiance, à qui ils expliqueront leurs problèmes. "L'agresseur le sait, il isole sa victime pour avoir la mainmise dessus, ajoute Emmanuel de Becker. Le seul conseil que je peux donner c'est de trouver une personne ressource, un parent, un ami, un voisin de confiance ou un enseignant, et lui demander de l'aide".
Les harceleurs souvent d'anciennes victimes
Il est souvent difficile de déterminer quelle sanction donner aux harceleurs. Pour nos deux spécialistes, il faudrait plutôt dialoguer avec ceux-ci. "Ce sont souvent des ados qui eux-mêmes ne sont pas bien dans leur peau, nous explique le docteur Hayez. Quand on a une mauvaise image de soi, on peut compenser en développant une pulsion agressive". S'il faut donc rencontrer et aider ces harceleurs, il est cependant important de sanctionner le comportement répréhensible. "Il faut marquer le coup pour rappeler les règles de convivialité, continue Jean-Yves Hayez. Ils ont besoin d'une sanction mais aussi de compréhension, leur comportement harceleur est aussi le signal d'un mal-être".
Pour le psychiatre infanto-juvénile, il faut de nouveau responsabiliser sans culpabiliser. "On n'est pas harceleur pour rien, surtout en tant qu'enfant ou adolescent." Comme son collègue, il pense que l'agresseur peut avoir été, ou toujours être actuellement, victime de harcèlement. Il existe cependant un autre type de harceleur, moins fréquent. "On peut avoir affaire à quelqu'un qui aime faire souffrir les autres. C'est ce que nous, psychanalystes, appelons "jouissance", c'est à dire des jeunes qui prennent un plaisir intense à détruire les autres". Ces agresseurs n'ont pas la capacité de se mettre à la place de l'autre, de comprendre qu'ils lui font du mal, ce qui est essentiel pour nous faire progresser dans la société. Dans ces cas-là, les professionnels de la santé s'appliqueront à humaniser et à sociabiliser l'adolescent.