Pour introduire le thème
Les difficultés alimentaires sont fréquentes chez les petits enfants avant cinq-six ans. Après, certains persistent à demeure de « tout petits mangeurs », qui n'aiment que très peu d’aliments, chipotent beaucoup si on n’en tient pas compte ... mais sont néanmoins en bonne santé physique (« le » signe de référence)
Avant cinq-six ans, pourquoi en est-il ainsi ? Voici quelques raisons d’^être, non-exclusives l'une de l'autre :
- Le non-goût, tout simplement, voire le dégoût, l'aversion pour un type plus précis d'aliment qui ne lui plaît pas ; ne cherchons pas midi à 14 heures…c’est parfois comme ça, , mystérieusement, en fonction de la « nature de l’enfant » Question « Faut-il vraiment manger de tout ? Le faisons-nous, nous les adultes ? »
- L'opposition joyeuse et décidée (ou râleuse et colérique), surtout autour de deux ans : l'enfant affirme son indépendance et son droit à dire Non dans ce domaine, comme dans bien d'autres.
- La phobie pour un type d'aliment ( souvent les solides ), parce qu'il y a eu une expérience traumatisante dont l'enfant se souvient… l'impression d'avoir été « agressé » par cet aliment et l'évitement de son contact ... C'est plus ciblé comme refus ...»
L'expérience peut concerner l'aliment directement ( brûlure, étouffement ) ou indirectement ( l'aliment a été associé à un traumatisme : par exemple, douleur dans la bouche suite à des aphtes )
- Le grave manque de plaisir à manger par la bouche chez les enfants qui ont dû précocement être nourris artificiellement ( atrésies de l'œsophage, par exemple )
- Les très jeunes enfants déprimés : ils existent et souffrent souvent de (quasi) anorexie de longue durée
- Et pour terminer de très rares anorexies longues et graves d'origine somme toute assez mystérieuses.
Mais…mais, tous ces problèmes, réels ou soi-disant problèmes, s'aggravent si les attitudes parentales sont inefficaces (…incohérence, angoisse excessive trop montrée à l’enfant et surtout, escalade et bras de fer)
Beaucoup de mamans m'écrivent parce qu'elles sont très préoccupées, malheureuses et anxieuses, à cause des difficultés alimentaires durables de leur enfant, souvent un petit de moins de six ans.
Je peux comprendre leurs émotions, parce que ces enfants mettent à mal une partie primitive et importante de la fonction maternelle : le nourrissage !
Or, quand on essaie de comprendre ce qui se passe, c'est souvent en bonne partie toujours la même chose :
- l’existence de l’une ou de plusieurs des raisons d’être que je viens d’invoquer
- L'intelligence de l'enfant, ici trop petit, ne lui permet pas déjà de comprendre pourquoi il vaudrait mieux faire les efforts qu'on lui recommande (pas avant six, sept ans)
Donc, on devrait pouvoir se dire qu'il faut faire preuve d'une infinie patience, quitte à ce qu'un médecin de famille ou un pédiatre surveille l'enfant, par exemple tous les trois mois. C'est les grandes lignes de cette attitude que je détaille dans le texte :
Recommandations aux parents des petits mangeurs
Et voici maintenant les témoignages de parents à ce sujet:
Victor (quatre ans) et son alimentation sélective
La sélection alimentaire de Zoé (32 mois)
Une fillette de quatre ans petite mangeuse ...alimentation sélective
Alimentation sélective chez un jeune enfant (trois ans)
SI VOUS SOUHAITEZ VOUS FAIRE UNE IDEE PLUS GENERALE SUR CES DIFFICULTES ALIMENTAIRES, VISITEZ LE DOSSIER THEMATIQUE: "TROUBLES ALIMENTAIRES CHEZ L'ENFANT»
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