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Une maman m'écrit : 

Notre fille Lilou a 6 ans et ensuite vient notre petite dernière, Estelle, qui elle a 3 ans. Lilou a toujours été très sensible et est très vite touchée par certaines choses de la vie. Par exemple, il vaut mieux visionner un dessin animé avant de lui montrer, car si le dessin animé est trop triste elle se met à pleurer de façon parfois excessive. Ce qui par contre ne touche pas Estelle de la même façon. Bien entendu, je sais que deux enfants n'ont pas le même caractère et ne ressentent pas les choses de la même manière. Notre voisin se retrouve aux soins intensifs avec une hémorragie cérébrale. On en parle, les filles nous posent pleins de questions surtout vis-à-vis de la voisine, une amie, qu'elles voient dans un état de tristesse. Je ne veux rien leur cacher et je leur explique avec des mots d'enfants ce qu'il en est.
Et bien Lilou en parle souvent, est très malheureuse ce qui est normal mais je trouve que c'est de façon excessive pour son âge. Et Lilou, ors du coucher et ce depuis bien longtemps nous fait des petites crises. Et bien entendu, elle ne s'endort pas avant parfois 23 h, ce qui pour ma part est bien trop tard, surtout pour le lever du lendemain qui se passe parfois très mal. Je voudrais savoir ce que je peux faire pour l'aider car je pense qu'elle éprouve un mal-être que je ne perçois pas et ça me fait mal de ne pas savoir l'aider. Pourriez-vous me conseiller et me donner quelques idées pour l'heure du coucher.
En vous remerciant d'avance.
Bien à vous
Une maman désemparée

Et je lui réponds : 

Bonjour madame,

Pouvez-vous m'expliquer plus en détails comment se déroule le moment du coucher jusqu'à ce qu'elle s'endorme ?
La gestion des enfants hypersensibles est délicate :
D'une part, il faut leur donner de l'écoute, de la présence, du répondant, patiemment, comme vous le faites
- d'autre part il faut les aider à ce que leur hypersensibilité ne devienne pas trop envahissante, donc les aider à penser à des choses gaies une partie de leur temps de vie
- et il faut aussi veiller à ce que leur hypersensibilité ne devienne pas une arme, grâce à laquelle ils prennent du pouvoir sur leurs parents.
Joli petit défi!!!
Donc écouter, bien et fort, mais un temps limité dont on a décidé soi-même la durée et puis ajouter « Et maintenant, on a assez parlé de ces choses tristes. C'est fini » ... et avoir sous la main une alternative positive, gaie : une anecdote à raconter, un jeu de société ou un livre à lire, la faire parler de choses gaies vécues récemment à l'école ... si l'enfant ne veut pas, partir ...
Idem pour le soir : après un temps de présence offert, savoir être ferme sur la limite de la séparation et tenir bon ( le papa peut venir faire un dernier petit au revoir, après dix minutes, un quart d'heure, avec une voix un peu plus forte ; maintenant, c'est fini, tu t'occupes toute seule de toi »

Bien à vous

JYH

Mots-clés angoisse à l’endormissement, tristesse à l’endormissement, TROUBLES DU SOMMEIL, troubles de l'endormissement, éveils nocturnes, angoisses nocturnes, sommeil difficile, sommeil, insomnie, cauchemar, psychothérapie, psychothérapie des troubles du sommeil, traitement des troubles du sommeil, guidance des parents, guidance parentale.