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 INTRODUCTION

 

école jadis

 

Durant cette période, l'enfant continue à s'identifier abondamment  ses aînés, par exemple, son parent " rival oedipien ", aux grands de l'école ... Il a également appris ( et apprend encore à )... à donner à beaucoup de ses pulsions et désirs un destin socialement acceptable, mais néanmoins intéressant pour lui : sublimations ; déplacement dans le monde des pairs ; capacité de différer la réalisation la plus immédiate et la plus archaïque ... Ces réorientations sont cependant très rarement totalement efficaces ( persistance de l'une ou l'autre réalisation directe ou détournée, que les adultes jugeront immature, incongrue ou inacceptable ; persistance de l'un ou l'autre trait névrotique ). 

Il y a un investissement important du " monde social " ( pairs ; école ; mouvements de jeunesse, de sport, etc. ...). Dans de bonnes conditions, cet investissement coexiste harmonieusement avec celui de la famille, qui reste elle aussi très importante pour l'enfant. Il n'est pas rare néanmoins que l'enfant " se laisse aller " davantage en famille, pour se montrer parfaitement performant et adapté dans le monde social, ou vice-versa ( " se retenir " dans une famille plus sévère et " se défouler " socialement) ...

 TROUBLES MIXTES, COGNITIVO-AFFECTIFS 

Nous vous invitons à lire le dossier thématique: Echecs scolaires; difficultés scolaires; troubles scolaires 

 Les difficultés d'apprentissage scolaire se situent entre deux extrêmes : d'une part, atteinte d'une fonction précise ( par exemple, dyslexie ) ; de l'autre, " échec diffus " : l'enfant ne trouve pas de méthode efficace d'apprentissage ; il est incapable de " retenir " l'information scolaire, de l'utiliser ou/et de la restituer adéquatement ; au moment des devoirs et des leçons à domicile, il est lent, distractible, comme réfractaire ... en classe, on dit qu'il n'écoute pas, qu'il ne suit pas, qu'il ne comprend pas, etc. ... Si ces difficultés constituent certainement un dysfonctionnement du champ cognitif, elles sont le plus souvent couplées à des problèmes affectifs, dont il est parfois difficile de démêler s'ils en sont l'origine totale ou partielle ou/et la conséquence. Même lorsqu'elle constitue un facteur chronologiquement primaire, cette implication affective éventuelle est susceptible d'avoir des effets rétroactifs (inhibitions, révoltes, découragements supplémentaires, qui compromettent encore un peu plus l'acquisition de mécanismes d'apprentissage, et la rétention adéquate de l’information).

Et donc, les difficultés scolaires sont bel et bien bio-psycho-sociales ... 

Les causes multiples de l'échec

On peut incriminer, en nombre et en intensité variables selon les cas, les facteurs suivants :

A - C'est certainement  à l'âge de l'école primaire, et, pour un certain nombre, déjà plus précocement, que les enfants en bonne santé mentale acquièrent ce que l'on appelle souvent un " sentiment d'identité ". Le terme est partiellement impropre : il s'agit centralement d'une " connaissance stable ", dont les éléments sont bien maîtrisés, et qui est souvent mélangé, de façon dominante, à des affects qui tournent autour de la joie, de la paix, de l'impression de puissance ... ou de l'amertume. 

L'identité, ici, concerne ce que l’on est dans le hic et nunc : corps, corps sexué, caractère, goûts, valeurs ... mais aussi, l’intégration du passé ( filiation, histoire de la famille ...), du contexte (" Moi dans mon environnement ") et, jusqu'à un certain point, du futur (" Ce que je voudrais devenir ...") 

B - Les troubles de ce sentiment d'identité, dits aussi " troubles de l'identité ", sont nombreux. 

Le plus souvent, on ne les répertorie pas comme constituant des syndromes à eux tous seuls, mais plutôt comme des symptômes, l'intérieur de syndromes définis autrement. 

Par exemple , nous avons déjà dit que, dans les dysharmonies évolutives, la saisie par l’enfant de son identité était précaire.

A l'origine de ces troubles, il y a, en proportions variables : 

 Il en résulte une représentation de soi ( avec les extensions au concept de Soi que nous avons signalé en introduction ) qui est altérée, inadéquate au " réel " que constitue l'équipement de l'enfant et son contexte de vie.

 

Une configuration précise des troubles de l'identité est considérée comme constituant un syndrome ; il s'agit du trouble de l'identité sexuelle.

 Etiopathogénie :

 

Mélange, en proportions variables,  d'une prédisposition génétique, d'un usage mystérieux et très personnel que l'enfant fait de sa liberté ... et d'un conformisme à des attentes parentales, parfois très secrètes et très subtilement exprimées. D'un point de vue sociologique, rôle provoquant et catalyseur des pratiques commerciales et de modes qui, actuellement, de facto, encouragent le droit  à bien des différences sexuelles.

 Clinique :

 

 

 ALTERATIONS IMPORTANTES DU SENS DE LA REALITE

 

Un grand troubles psychotique commencent à se manifester  à l'âge de l'école primaire : s'agit de la schizophrénie infantile VEOS ('very early onset) 

Commencent ? Ces débuts précoces ne sont cependant pas la règle : leur incidence pendant l'enfance demeure rare. Par la suite, leur incidence croit lentement jusqu'au début de l'adolescence, puis s'accélère pendant l'adolescence. nous en parlons en détails dans l'article :

Les psychoses de l’enfant et du préadolescent et leur diagnostic différentiel